Bilan économique positif de l'ostéopathie en France.

La place de l'ostéopathie dans le parcours de soin d'un patient est aujourd'hui encore sujette à débats. Entre sa place en première ligne et le besoin de solides preuves scientifiques quant à son efficacité, les décisions prises au niveau national doivent également s’inscrirent dans une analyse du cout/bénéfice de l'ostéopathie par rapport aux soins conventionnels que sont la prise en charge médicale (médicaments + examens complémentaires) et le suivi en kinésithérapie.

En Belgique, la KCE a publier une longue conclusion sur le parcours de soin d'un patient et les objectifs à suivre quant à son suivi. En découlait une conclusion totalement favorable à l'ostéopathie pour la prise en charge des douleurs rachidiennes. Le registre des ostéopathes de France à commandé à l'ASTERES, une étude sur l'efficacité et le cout/bénéfice de l'ostéopathie. Nous vous proposons ici une rapide analyse des conclusions de cette étude. L'article au complet peut être consulté ici.

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Développement de l'ostéopathie en France:

Un premier volet de cette étude porte sur le nombre d'ostéopathe exerçant en France et le taux de démarcation vis à vis de la kinésithérapie.

De façon très encourageante, on constate que le nombre d'ostéopathes enregistrés a presque triplé entre 2010 et 2019.

Plus intéressante encore est l'évolution favorable du nombre d'ostéopathe démarqué (ayant choisi une pratique exclusive de l'ostéopathie). L'article ne stipule pas quelle est la répartition de praticien ayant une formation exclusive à l'ostéopathie et ceux étant passé par la formation de kinésithérapeute suivie d'une spécialisation.

Pour autant, on constate que la population d'ostéopathes voit une évolution assez marquée des démarcations. Cette évolution constitue l'objectif défendu par les associations officielle en Belgique et par l'ULB.

Un bilan économique positif:

La campagne électorale belge de 2019 a été sujette à de fortes plaintes concernant la réforme des remboursement de soins de santé. Encore aujourd'hui, et malgré une absence de reconnaissance fédérale, l'ostéopathie est partiellement couverte par les mutuelles sans intervention de l'INAMI. L'analyse de L'Asteres fournit néanmoins un bilan très positif de l'ostéopathie se résumant ainsi:

L'étude portant sur la prise en charge de lombalgies ou cervicalgie, les économies générées sont de 342€ par patient au bénéfice:

• des entreprises via une diminution de l’absentéisme;

• de la sécurité sociale via une baisse de la durée des arrêts de travail et de consommation de médicaments (dans le cas d’un traitement combinant ostéopathie et médecine générale);

• du patient via l’amélioration de sa qualité de vie.

Il est a noté que dans le cadre de cette analyse, le bénéfice de l'ostéopathie a été analysé en complément d'une prise en charge médicale et non en première ligne. On pourrait donc probablement suspecter que le bilans serait alors encore plus favorable.